L’innovation, une clé pour l’agriculture du futur?

La production de denrées alimentaires de qualité, dans le respect de l’environnement est devenue un enjeu majeur. La population ne cesse de croître et la surface des terres cultivables se réduit. En 2050, deux tiers des êtres humains planteront leurs racines dans des villes.
En septembre 2017, le Conseil fédéral a mis en place un plan d’action sur les produits phytosanitaires, afin de limiter leur utilisation nocive pour l’environnement dont nous faisons partie. Mais les ravageurs, les maladies et les adventices demeurent.
Le secteur primaire connaît actuellement de grandes mutations, et l’innovation, induisant de nouvelles méthodes de travail, participe à ces dernières. Comment les chercheurs appréhendent-ils le monde agricole? Comment mettre en lien les besoins du terrain et la recherche? L’implémentation de nouveaux outils s’avère-t-elle facile et gagnante?
Rejoignez-nous le 17 mars pour une discussion passionnante!

Camille Aouinaït, docteure en management de l’innovation

Ingénieure agroalimentaire de formation, Camille a poursuivi ses études en économie et en management de l’innovation. Sa thèse de doctorat de l’EPFL, obtenue en 2019, portait sur l’innovation dans la filière arboricole valaisanne sous l’angle de la collaboration.
Depuis quelques années, elle analyse la capacité d’innovation des petites et moyennes entreprises agricoles suisses, avec notamment un projet sur le transfert de connaissances afin que l’innovation puisse s’implanter dans les filières traditionnelles, et dans les circuits courts.

Robin Dorsaz, ingénieur agronome et producteur.

Robin Dorsaz a étudié les sciences du sport et la biologie à l’Université de Fribourg. Issu d’une famille agricole, il a poursuivi son cursus à la Haute École des sciences agronomiques à Berne. En parallèle des recherches agronomiques sur la production de pommes de terre, lors du cours de nutrition, il découvre les « super-aliments » dont la spiruline. Pour lui, c’est le déclic, et il décide de se spécialiser dans sa production en suivant une formation en France auprès de la Fédération des Spiruliniers de France.
En 2018, de retour au sein de l’exploitation familiale, il construit une ferme de production de spiruline à Saxon avec l’aide de son père. Le projet SPIRULINE-VALAIS voit le jour grâce au soutien notamment de l’Agroscope de Conthey. La culture de cette bactérie nécessite un suivi soutenu impliquant des technologies avancées, notamment en ce qui concerne le contrôle qualité.